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Six conseils de médecins pour aider nos organismes à affronter la saison des virus et autres agressions hivernales

Six conseils de médecins pour aider nos organismes à affronter la saison des virus et autres agressions hivernales sans passer par la pharmacie.

C‘est en mangeant n’importe quoi que l’on finit dans n’importe quel état. Surtout en hiver. Revisiter son assiette permet de doper ses défenses naturelles.

Evelyne Chartier, médecin nutritionniste à Chamalières (*) et quelques généralistes convient à table quelques astuces et beaucoup de bon sens.

1 . On mange des protéines et on les choisit bien. 

C’est une règle de base que doivent suivre même ceux qui ne consomment plus de protéines animales (on peut les remplacer efficacement par des protéines végétales).

En hiver, les protéines sont nos armes de guerre ! Elles sont dégradées pour passer dans le sang sous forme d’acides aminés. Lesquels sont la base des immunoglobulines qui sécrètent les anticorps utilisés par nos systèmes immunitaires, entre autres pour lutter contre les agents pathogènes. En plus, si l’on n’en mange pas, notre organisme ira les chercher dans nos propres muscles. Pas terrible.

2 - On met du gras et on rééquilibre ses oméga. 

Exit les beurres allégés et autres succédanés.

Les acides gras sont indispensables à nos cerveaux et à notre organisme. « Ils forment la paroi de toutes nos cellules ! »

Alors suffit-il de mettre du beurre sur les tartines, et basta ?
 

Trop facile. Une source de matière grasse ne suffit pas. Toutes ne sont pas équivalentes. Et d’ailleurs, même les beurres ne se valent pas. « Tous ne sont pas de la même qualité selon que l'animal  a été nourri au maïs et au soja ou élevé au fourrage et en prairies ».

Une des clés serait dans le bon équilibre entre les apports en oméga 3 et 6.

Les oméga 6 entrent en jeu dès l'attaque virale et participent à la qualité de l’épiderme mis à rude épreuve par le froid ou les frottements vestimentaires…

Les oméga 3 donnent leur souplesse à nos cellules et luttent contre les inflammations pathogènes. Il faut les deux. Idéalement, dans un rapport de 1 à 4 entre oméga 3 et oméga 6.

L’alimentation industrielle étant déjà saturée en oméga 6 (huiles de tournesol, margarines…), on veillera donc à ajouter des noix, de l’huile de colza, ou un poisson gras…

3 -  On ne lésine pas sur les féculents.

« En hiver, notre organisme consomme plus d’énergie pour lutter contre le froid ». Pour avoir un apport énergétique suffisant toute la journée, il faut donc consommer des sucres lents et féculents. « Si possible non transformés : les flocons n’ont pas les mêmes qualités nutritives qu’une pomme de terre en purée ?! » 

On appelle féculents les pains, les pâtes alimentaires, le riz, les céréales, les légumineuses(pois, lentilles, fèves, haricots...) et les pommes de terre.

4 - On redécouvre les choux, les endives et les racines. 

Les compléments alimentaires poussent d’abord sous les bottes du maraîcher.

Les choux sont riches en fer, iode, bêta-carotène magnésium, cuivre, zinc… Penser aux endives pour les vitamines A, B et C… « Les légumes d’hiver apportent des vitamines, des minéraux et des antioxydants importants pour activer les immunoglobulines et autres défenses de l’organisme ». On est rarement dans l’erreur quand on mange les végétaux de saison sur son territoire.

5 - On ralentit la cuisson.

Cuisiner soi-même et à basse température reste le meilleur moyen de lutter contre l’évasion des nutriments. Si possible à la vapeur pour ne pas jeter les vitamines avec l’eau de cuisson. À défaut, cuire avec très peu d’eau : en cocotte ou à l’étouffée, par exemple pour les feuilles d’épinards.

Une astuce pour les pommes : en épluchant après cuisson, on conserve les vitamines qui sont juste sous la peau.

6 - On boit !

En hiver, on oublie souvent parce qu’il fait froid. Notre organisme reste pourtant composé de 60 à 70 % d’eau. Dans des environnements souvent asséchés par le chauffage, et sans l’apport hydrique des fruits, il faut penser à se réhydrater sans soif.

 

(*) Ambassadrice de l’association Bleu Blanc Cœur et auteur de deux ouvrages, Mincir à 50 ans et Je grignote tout le temps. 

CAMPAGNE NATIONALE. L’association Bleu-Blanc-Cœur organise une campagne nationale d’affichage et de communication autour de la qualité des aliments, du 6 au 10 novembre. L’association regroupe divers acteurs de la chaîne alimentaire autour d’un objectif commun de qualité : pour l’alimentation humaine, mais aussi dans le domaine animal et environnemental.

 

 

 

 

LES PROTEINES VEGETALES : 

 

la nature est bien faite et nous fournit des protéines végétales qui permettent de compenser ce manque. Voici les 15 ingrédients riches en protéines végétales. 

 

La spiruline : 65 g de protéines pour 100 g

La spiruline est de loin la meilleure source de protéines. Cette super algue fournit 65 g de protéines pour une portion de 100 g soit deux fois plus que le soja. De par sa teneur exceptionnelle en protéines et en acide aminées, elle est utilisée comme alternative à la viande dans les pays en développement.

 

Le soja : 36 g de protéines pour 100 g

La graine de soja est particulièrement riche en protéines puisqu’elle fournit 36 g de protéines au 100 g. Le soja est une alternative de poids à la viande puisqu’à volume égal, il renferme plus de fer et de protéines que le boeuf. C’est aussi une très bonne source d’acide gras essentiels qui permettent de lutter contre le cholestérol.

Les graines de chanvre : 26 g de protéines pour 100 g

En plus d’être riche en oméga-3, en vitamine A, D et E, les graines de chanvre sont une source non négligeable de protéines végétales. Elles fournissent 26 g de protéines pour une portion de 100 g.

Les graines de courge : 25 g de protéines pour 100 g

Natures ou grillées, les graines de courge sont une source importante de protéines végétales, elles contiennent 25 g de protéines pour une portion de 100 g. Elles sont aussi très bien pourvue en vitamines A, B1, B2 ainsi qu’en minéraux (fer, zinc, cuivre, potassium calcium).

Le beurre d’arachide : 25 g de protéines pour 100 g

Bien qu’il soit particulièrement gras et calorique, le beurre d’arachide n’a pas que des défauts. Il est riche en zinc, en phosphore, en vitamine B3 et surtout en protéines, puisque 100 grammes de beurre d’arachide fournissent environ 25 grammes de protéines.

Les haricots Azuki : 25 g de protéines pour 100 g

L’azuki est un petit haricot rouge qui nous vient tout droit du Japon. Méconnu en France, il mérite son moment de gloire puisqu’il contient un taux intéressant de protéines, 25 g pour 100 g. Cet haricot est le plus souvent associé à des légumineuses comme les lentilles ou les pois-chiches mais peut tout aussi se consommer en purée.

Le fenugrec : 23 g de protéines pour 100 g

Les graines de fenugrec sont utilisées comme épices pour agrémenter les plats. Elles sont riches en fibres, stimulent la digestion et l’appétit et ont la particularité d’être très abondance en protéines puisqu’elles fournissent 23 g de protéines pour une portion de 100 g

Le tempeh : 20 g de protéines pour 100 g

Le tempeh est un aliment élaboré à partir de graines de soja jaune fermentées. Cette préparation originaire d’Indonésie qui ressemble à un fromage, est une source intéressante de protéines puisqu’elle en fournit près de 20 grammes. Le Tofu qui est un autre dérivé du soja est aussi très bien pourvu en protéines, il fournit 11,5 g de protéines au 100 g.

La noix : 20 g de protéines pour 100 g

Tout comme la noisette, l’amande ou la pistache, ce fruit à coque est une bonne source de protéines, il en apporte 20 g pour 100 g. Par ailleurs, la noix contient des stérols végétaux qui contribuent à faire baisser le mauvais cholestérol.

Les pois-chiches : 19 g de protéines pour 100 g

Le pois-chiche est le roi des légumineuses en termes d’apports en protéines puisqu’il fournit près de 19 g de protéines pour 100 g. Un score qui fait de lui le chouchou des végétariens. C’est aussi une très bonne source de fibres, de magnésium et de calcium.

Les graines de chia : 17 g de protéines pour 100 g

Cette graine originaire d’Amérique Centrale est particulièrement riche en antioxydants, en fibres, potassium et oméga-3, mais son principal atout réside dans sa teneur en protéines, 17 g pour 100 g.

L'épeautre : 15 g de protéines pour 100 g

Tout comme le maïs et le riz, l’épeautre est une céréale qui contient des protéines végétales. Elle détrône facilement ses congénères avec un score de 15 g de protéines pour 100 g.

Le quinoa : 14 g de protéines pour 100 g

Cette petite graine est une très bonne source de protéines végétales puisqu’elle en fournit 14 g pour 100 g. Elle aussi très bien pourvue en acide aminés essentiels, en fibres, en sels minéraux et en fer non hémique. Elle peut aussi se targuer de faire partie des aliments qui ne contiennent pas de gluten.

Le sarrasin : 13 g de protéines pour 100 g

Cette céréale au goût amer n’est pas avare en protéines, puisqu’elle en fournit 13 g au 100 g. Elle a l’avantage de ne pas contenir de gluten et c’est une source de manganèse, de magnésium et de cuivre.

Son d’avoine : 13 g de protéines pour 100 g

Riche en fibres, en magnésium, en fer et en zinc, le son d’avoine nous fournit aussi beaucoup de protéines, 13 g pour une portion de 100 g. Le son d’avoine est aussi réputé pour ses vertus, amincissantes, anti-diabète et anti-cholestérol. 

 



07/11/2018
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